Besançon et les municipalités avoisinantes ont pris leur distance avec l’incinération

Comment la politique de prévention des déchets de Besançon a-t-elle permis de réduire de 30% les déchets résiduels de cette ville et desservir 70% de la population avec le compostage décentralisé en l’espace de 6 ans ?

Prévention, tarification incitative, gestion séparé des biodéchets sont les réponses. Zero Waste Europe a étudié cet exemple : Etude de cas, PDF joint ou à télécharger sur ZWE : "L’histoire de Besançon"

L’impact sur la réduction des tonnes d’ordures ménagères résiduelles se confirme chaque année depuis 2009. Le Grand Besançon figure parmi les agglomérations françaises de plus de 100 000 habitants les plus performantes.
Gestion des déchets : enquête sur les collectivités les plus performantes

Les chiffres 2019 du Sybert, le syndicat de traitement, donnent une production moyenne annuelle en baisse de 4 % par rapport à 2018, soit 136,8 kg par hab/an.
Cf. Rapport d’activité 2019

Besançon, comme plus de 90 agglomérations en France, montre que réduire les ordures enfouies ou incinérées c’est possible.

L’ancien four de l’usine d’incinération construit il y a plus de quarante ans est voué à disparaître en 2021.

Incinération et santé

Des taux anormalement élevés de dioxines avaient alerté le Pr Jean François Viel du CHU de Besançon. Les études menées avec son équipe pendant douze ans ont démontré qu’il existe bien un lien, admis désormais par tous, entre l’exposition aux polluants émis par l’incinérateur bisontin ancienne génération et la survenue de lymphome malin non hodgkinien (LMNH) chez des personnes ayant vécu à proximité.
Lire "La dioxine à l’épreuve du sang"

Lire aussi le reportage de La Croix : Besançon a fait fondre le poids de ses poubelles

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