Le Syvadec est passé maître dans l’art du camouflage.
On aurait même cru qu’il avait abandonné le funeste projet d’incinérateur !
La semaine dernière son président a déclaré, dans un discours très « écolo », tenir compte des craintes de la population, différer le choix de la solution de traitement final et étudier des solutions alternatives.
Mais c’est toujours le même projet qui a refait surface dès le début de cette semaine, lors de l’assemblée générale du syndicat, lundi dernier à Corte. Le tri et les déchetteries sont prévus dans le projet et c’est la moindre des choses. C’est le taux de tri et les moyens de le réaliser qui sont ridiculement insuffisants. En présence d’une dizaine de membres, le président a confirmé l’application la plus rigide du PIEDMA ( Plan interdépartemental d’élimination des déchets ménagers et assimilés ), c’est à dire la centralisation et l’incinération des déchets. Il projette la création du syndicat de réalisation dans les 3 mois pour mettre en œuvre ce plan. Il fait même pression sur les maires, en agitant la menace de la peine de prison pour ceux qui , bien malgré eux, ont encore des décharges incontrôlées sur leur commune. Il veut les faire adhérer d’urgence au syndicat et avoir le quota de communes nécessaires à l’obtention des pleins pouvoirs.
Les « nouvelles » études prévues consisteront manifestement en visites de sites de pyrolise, gazéification, qui ne sont en aucun cas des alternatives, mais toujours des procédés de traitement thermique, consistant à brûler des déchets. Combien de temps et d’argent aurons-nous encore perdu ?
A quoi sert cette campagne de communication, sinon à rassurer et démobiliser la population et les élus de base, qu’il faut ménager en cette période électorale ?
La prétendue pause ne va donc pas servir à réaliser de vraies études, pourtant demandées fin juillet 2006 par une motion votée à l’assemblée territoriale : elles prouveraient qu’un tri bien organisé, bien expliqué, encouragé par des incitations financières et une valorisation décentralisée des déchets rendent inutile un incinérateur.
Plus que jamais, il faut exiger l’abandon de toutes les solutions thermiques, dangereuses et coûteuses puisqu’on sait traiter les déchets autrement.
Le collectif appelle à la constitution d’un front commun avec les organisations professionnelles (santé, élevage, agro-alimentaire, tourisme et autres...), les associations (environnement, culture, etc..), les partis politiques, ...
Messages
1. LA VALORISATION DU DECHET TRI EN AMONT PAR LE CONSOMMATEUR PUIS REVENTE DE SON DECHET , 16 novembre 2008, 04:21, par GEORGE
BONJOUR MERCI DE VOTRE COMBAT
LOI VISANT A LA VALORISATION DU DECHET
QUE LES DECHETS SOIENT RACHETES AUX COSOMMATEURS
METTRE EN PLACE UNE TAXE SUR LES PRODUCTEURS DE DECHETS QUI SERA REDISTRIBUEE
AUX COSOMMATEURS EN ACHETANT LES DECHETS.
LA TAXE SERAIT REVERSEE A UN ECO ORGANISME EXISTANT OU A CREER AGREE PAR L’ ETAT QUI DEFISCALISERAIT UNE PARTIE DE LA TAXE
IMPUTEE AU PRODUCTEUR. REFLECHIR SUR CE POINT
UNE COLLECTE= UN ACHAT ou creer un compte qui sera credité après un certain nombre de collectes.
BON COURAGE
UNE POUBELLE BIEN TRIEE NOMINATIVE SERA ACHETEE
BUT MOTIVER LE TRI EN AMONT PAR MOTIVATION EN EUROS.
Ceci au regard de l’apauvrissement de certaines couches majoritaires à la Réunion, pas forcément conscientes de
de la nécéssité du tri mais conscient d’une valeur marchande et concerné par un éventuel gain concret.